• 15 novembre 2018
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[vc_row][vc_column][vc_gallery interval= »5″ images= »423,424,425,426″ img_size= »400×400″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le paradis sur terre… Impossible de trouver mieux sur la planète ! Innombrables, des plages de carte postale rien que pour vous, avec sable blanc et cocotiers à volonté, aussi pures qu’au premier jour, sans vendeurs de glaces ni de paréos. Pas même de paillote derrière avec bière fraîche. Si quelques-unes, d’une beauté sauvage, sont parfois dangereuses à cause du courant, la majorité des plages sont protégées par des barrières de corail. Et invitent à un incroyable séjour farniente.

 

Mahé, des plages à grand spectacle

Des trois îles principales (Mahé, Praslin et La Digue), Mahé est souvent boudée par les visiteurs. À tort ! La route qui glisse nonchalamment le long de la côte de la grande île accueille pas moins de soixante-cinq plages, sans compter les criques à grand spectacle. Et, pour ne rien gâcher, son épicentre touristique Beau Vallon offre l’un des plus beaux couchers de soleil de la planète. Si cette plage est certainement la plus connue de l’île (et la seule de l’archipel où l’on peut pratiquer des sports nautiques motorisés), il faudra rapidement prendre la direction de la côte ouest et de la magistrale Anse Intendance, d’une beauté primitive. Voilà dans le sud de l’île, la plage cocotier par excellence, appréciée aussi des tortues marines qui viennent y pondre à partir de décembre, et d’où l’on aperçoit parfois des dauphins. Parfaitement courbée sur quelque huit cents mètres et frangée par de nombreux cocotiers qui offrent leur ombre, la plus belle plage de Mahé est aussi l’une des plus sublimes des Seychelles et, dès lors, de la planète Terre. Si l’on veut jouir de cette anse de rêve en égoïste, mieux vaut arriver quand les autres s’en vont, vers 17h, à l’heure où le soleil décline. Prudence toutefois ! Gare aux chutes de coco (ça arrive !) et, surtout, aux vagues particulièrement fortes qui rendent la baignade dangereuse de mai à octobre. L’implantation d’un grand hôtel, le Banyan Tree, n’a en rien dénaturé ce site exceptionnel, ce cinq-étoiles de style néocolonial s’étant intégré à merveille dans la nature ambiante, en retrait de la plage.

Il faudra également aller poser sa serviette à Anse Police et à Anse Soleil. Ombragée et bien protégée du vent (privilège de la côte ouest), cette plaisante Anse Soleil mérite que l’on abandonne la route principale pour s’enfoncer dans la nature par un chemin accidenté qui descend jusqu’à la mer pour se poser à l’ombre des filaos, des takamakas et des cocotiers.

A l’instar de Petite Anse, Anse Louis est encore un des splendides secrets de Mahé où la plage quasi déserte illumine le visiteur par son sable blanc immaculé et ses eaux cristallines… Comme sa consoeur et son Four Seasons, Anse Louis abrite un des joyaux de l’hôtellerie seychelloise, le Maia Luxury Resort & Spa.

Sur la côte Est, c’est à Anse Royale qu’on ira chausser ses palmes. La barrière de corail protège cette grande plage et offre donc d’excellentes conditions pour la pratique du snorkeling. Et le spectacle n’est pas que sous l’eau, puisque le retour des pêcheurs est aussi source de belles images.

 

Praslin, mention très bain !

Bref, il y a de quoi faire au niveau du laisser-hâler avant de mettre le cap sur Praslin et sa bien nommée Côte d’or. Sur ces quelques kilomètres de sable à la blancheur virginale, on trouvera toujours un coin tranquille pour poser sa serviette et plonger dans cette mer-aquarium. Ne reste plus alors qu’à profiter de cet éclatant bouquet de couleurs, entre le bleu turquoise de la mer, le bleu azuréen du ciel, le vert émeraude des collines, le rose nacré des frangipaniers, le rouge orangé des flamboyants ou le jaune citron des hibiscus…

Il faudra ensuite aller bronzer sur la populaire et incroyable Anse Lazio. Des sommets du chemin qui y mène, c’est d’abord le regard qui plonge en version panoramique dans cette baie de carte postale… L’arrêt s’impose ! Photographes de mode, de charme et de tourisme ont fait d’Anse Lazio une valeur sûre. Une plage de cinéma que Polanski a d’ailleurs mise en scène dans Pirates. Pour l’ombre, il y a de gros takamakas et de plus rares cocotiers. On se dispute aussi les tables du restaurant Bonbon Plume, dissimulé dans la végétation. Le lieu retrouve sa solitude dès la fin d’après-midi, quand le dernier soleil caresse cette anse de bout du monde où les bateaux qui mouillent se comptent au moins sur les doigts d’une main. Un lieu magique qui s’ouvre sur un horizon apaisant, où s’élève une autre île merveilleuse, Aride, à six miles de là.

Enfin, direction la très secrète Anse Georgette, cachée derrière le golf du Lemuria (pensez à contacter l’hôtel 48h avant de venir), notre coup de coeur côté plage. Un avis d’ailleurs partagé par les tortues de mer qui viennent y pondre à partir de décembre. Leurs oeufs sont alors, cinquante-cinq jours durant, sous la protection du turtle manager de l’hôtel, toujours prêt à dispenser son savoir sur ces visiteuses.

 

La Digue, coupée du monde et féérique

Reste alors à accoster à la Digue. Minuscule et coupée du monde, on s’y balade à pied ou à vélo. Après avoir passé le bonjour à quelques tortues géantes de terre, on découvre celle qui truste régulièrement la première place du hit-parade international des plages paradisiaques, la poétique Anse Source d’Argent. Comment ne pas s’y arrêter, s’y prélasser, y rester ébahi devant tant de beauté ? Féerique ! Mais La Digue réserve d’autres secrets. Les plages d’Anse Coco, de Petite Anse et surtout de Grande Anse n’ont pas à rougir. Car sur cette dernière aussi, la nature a fait fort ! On est émerveillé d’abord par la perspective, puis on commence à détailler. On sera fort surpris par ce chaotique éboulis de granit de la pointe Turcy, sur la gauche, au-delà de ce drôle de petit rocher en aileron de requin surgissant du sable. Ce dernier, si blanc, est d’une pureté qui ravit d’autant plus qu’on est seul pour en profiter. L’ombre se faisant rare, les spectateurs ne s’éternisent pas. Deux, trois photos et puis s’en vont… La baignade est ici dangereuse durant la mousson du sud-est, d’avril à octobre, et les rouleaux paraissent bien dissuasifs. Aussi doit-on se contenter d’un bain moussant de 300 m de long, l’écume des vagues offrant déjà une baignade aussi tumultueuse que délicieuse. Ah ! Quel régal de se laisser porter par le flux et le reflux de ces vagues venues de très loin, bien au-delà de Frégate que l’on aperçoit à l’horizon.

De l’autre côté de l’île, située sur la partie la plus sauvage de la route côtière reliant La Passe à l’Anse Fourmis, la lumineuse Anse Patates est non seulement parfaite pour la baignade, à marée haute, mais aussi pour le snorkeling avec palmes, masque et tuba. C’est une petite plage de rêve. Comme on en croise finalement souvent dans cette incroyable destination farniente.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]